Catégorie : newsletter

30- Sep2020
Par: Hemen
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Renforcer les liens grâce aux nouvelles technologies

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Si la période de confinement nous a appris quelque chose, c’est que le maintien des relations, fussent-elles numériques, était un élément important pour nous tous.

En effet, dans cet épisode d’incertitude, pouvoir échanger, partager des points de vue ou impressions nous a permis de nous rendre compte combien l’avis des autres pouvait nous permettre de retrouver des repères. Certes, cela ne résout pas les difficultés mais au moins il est possible de regarder les soucis avec plus de recul.

De plus, cela a mis en évidence les attentes communes des acteurs locaux, ce qui devrait permettre à chacun de sentir l’intérêt partagé pour notre territoire.

Il nous faut maintenant trouver le moyen de maintenir vivante cette volonté de partage, en faisant en sorte que les échanges soient réguliers et interactifs.

Les visio conférences ont permis d’organiser des séances collectives où chacun a pu prendre la parole et écouter les avis divers.

L’utilisation du numérique devrait nous permettre de faciliter cela et les outils de type WhatsApp, twitter, linkedin,etc… sont là pour que nous les utilisions en cercle protégé et sans que cela ne vienne perturber les occupations des uns et des autres.

Nul doute que nous allons trouver le format pertinent.

HEMEN Elkartea a pu proposer des conférences numériques porteuses. Nous allons essayer maintenant de renforcer ces communications avec des ateliers physiques mais aussi des formats de réunion numériques qui donneront à nos adhérents des occasions de participer à la vie économique locale.

30- Sep2020
Par: Hemen
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Rentrée 2020, un rebond qui passe par l’élaboration d’un nouvel avenir ?

sartzeaCa y est, les vacances sont terminées, l’école a repris, les congés sont terminés.

Après une saison estivale très particulière, il faut maintenant penser à la reprise avec des complications particulières dues à ce fameux covid 19. Les 2 mois de confinement du printemps auront sans doute des répercussions irréversibles.

Début Septembre, un rapport de l’INSEE souligne que l’activité a fortement progressé en août et que la chute du PIB sera moindre que prévue : on a besoin d’espérer !

La crise sociale n’en sera pas évitée pour autant. D’ici décembre, le chômage risque fort d’augmenter, en particulier dans les secteurs frappés durement : aéronautique, l’Hôtellerie – Restauration en partie, les activités culturelles etc…

Pour autant, il faut avancer, sauver ce qui peut l’être, et surtout se projeter.

Pourra t on reprendre là où on s’était arrêté ?

Certainement pas, les habitudes de consommation sont modifiées, et les modes de production(s) doivent être revus. 

Comment rebondir ?

Il serait suicidaire de reproduire le même modèle de production et de consommation .

Il faudra s’adapter très vite car des évolutions définitives se produisent d’ores et déjà dans les modes de vie, en lien avec la pandémie mais aussi avec la  nécessité d’un changement de modèle pour répondre au dérèglement climatique.

Nos industriels sont ils irrémédiablement sinistrés?

La capacité de résilience de notre territoire  et de s(c)es acteurs doit leur permettre de se transformer afin de proposer de nouvelles orientations industrielles avec sans doute des process moins spécialisés mais plus complets. Il faudra des salariés aux compétences élargies, et aussi, en concertation avec les centres de recherche et de formation locaux, des études stratégiques pour trouver de nouvelles orientations.

Comment définir une projection dans ce climat d’incertitude ?

Si l’on se projette sur l’avenir, l’inquiétude est encore forte à court terme, en raison des résurgences possibles de l’épidémie….

Il faut pouvoir compter sur de la concertation, de la volonté collective. Nous avons la chance d’avoir des outils participatifs : Le conseil de développement, des associations de citoyens, des associations dans le domaine de l’économie sociale et solidaire, des clubs d’entrepreneurs. Nous devons associer toutes les forces vives afin de définir l’orientation que nous voulons pour le territoire. Cela est possible, nous ne pouvons plus nous contenter de capter les opportunités à court terme.

En nous appuyant sur notre attachement au territoire, et aux formidables compétences présentes, il sera possible de proposer un plan pluriannuel de développement.